Le Sénégal de A à Z

La découverte du Sénégal est une véritable aventure ! Vous avez envie d’explorer ses paysages variés, des plages dorées de l’océan aux étendues désertiques du Sahel ? De plonger dans sa culture riche et fascinante, et de vous immerger dans le quotidien des nombreuses ethnies qui y vivent ? Notre abécédaire vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir pour préparer votre voyage au pays de la Teranga !

Notre abécédaire du Sénégal

A comme Artisanat : au Sénégal, l’artisanat est une expression artistique qui permet de perpétuer les traditions, tout en créant des œuvres contemporaines uniques. Comme les belles poteries d’Edioungou ou les peintures sous verre (popularisées notamment par les artistes Gora Mbengue ou Fallou Dolly), les tissus wax figurent parmi les plus emblématiques de tous ces trésors. Ces tissus en coton, portés par les femmes sénégalaises, arborent des motifs audacieux et colorés qui racontent des histoires dans la plus pure tradition locale. Vous désirez voir quelques-uns des plus anciens objets issus de l’artisanat sénégalais ? N’hésitez pas à pousser la porte du Musée Théodore Monod de Dakar ! Quant à l’art africain contemporain, vous pouvez le découvrir à la célèbre Biennale de Dakar. Partez à la découvert de l’art sénégalais grâce à notre programme de voyage « Aventure artistique au Sénégal » !

B comme Baobab : le baobab, symbole de résilience et de force, est l’un des emblèmes du Sénégal. Résistant aux aléas climatiques et aux conflits, il est considéré comme le gardien de la mémoire et de l’histoire. Les paysages du Sénégal sont ainsi parsemés de baobabs gigantesques et sacrés, comme ceux d’Iwol ou de Fadial. Ce dernier a plus de 800 ans et sa circonférence mesure près de 32 mètres ! Le baobab donne aussi un fruit, le pain de singe, que les nutritionnistes voient désormais comme un superaliment. Les Sénégalais en tirent un juste très apprécié, le bouye. Autre boisson énergétique très prisée par les Sénégalais, le jus de Bissap est préparé à base de feuilles d’hibiscus.

©Mirek

C comme Casamance : la Casamance, située dans le sud du Sénégal, allie paysages somptueux et découverte des traditions ancestrales. La région est sillonnée de rivières interminables et de bolongs, chenaux d’eau salée typiques du Sénégal. Cette irrigation naturelle favorise la culture des rizières et le développement de la mangrove sauvage, ouverte à l’exploration. La Casamance est par ailleurs peuplée de plusieurs ethnies locales qui ont chacune préservé leur mode de vie. Dans la ville d’Oussouye, vous avez ainsi l’occasion de croiser le roi des Diolas Floups et d’assister à des célébrations traditionnelles. Explorez la Casamance lors d’un circuit au Sénégal.

D comme Drapeau : Le drapeau de la République du Sénégal est composé de 3 bandes : une verte, une jaune ornée d’une étoile verte et une bande rouge. La signification du vert varie selon les religions, pour les musulmans c’est la couleur du drapeau du prophète, pour les chrétiens c’est le symbole de l’espérance et pour les animistes, la fécondité. Le jaune est signe de richesse et la couleur des arts et des lettres. Le rouge rappelle la couleur du sang, de la vie et de la détermination dans la lutte contre le sous-développement. Quant à l’étoile, c’est un signe assez fréquent dans la symbolique africaine, les cinq branches représentent l’ouverture du pays aux 5 continents et la couleur verte marque l’espoir.

©Faraz

E comme Ethnies : le Sénégal est une véritable mosaïque ethnique. Ses 16 millions d’habitants se répartissent en une telle quantité de communautés que les spécialistes eux-mêmes ne parviennent pas à se mettre d’accord sur l’identité de chaque peuple. Néanmoins, il est certain que les Wolofs constituent l’ethnie la plus importante (43 et 53% de la population selon les estimations), suivis des Peules (19% environ), des Sérères (11%) et des Diolas (4%).

F comme Fête nationale : la Fête nationale du Sénégal se déroule tous les 4 avril. Elle célèbre la signature de l’accord avec la France qui entérina l’indépendance du pays, le 4 avril 1960. Toutefois, à cette date, le Sénégal faisait encore partie de la Fédération du Mali (avec l’actuel Mali). Il se retirera de cette fédération quelques mois plus tard, le 20 août 1960. Au Sénégal, les festivités se traduisent par des défilés militaires et des évènements organisés dans les écoles.

G comme Île de Gorée : située au large de la ville de Dakar, l’Île de Gorée est un haut lieu de l’histoire sénégalaise et fait partie des incontournables de tout voyage de découverte dans le pays. L’île est en effet célèbre pour son triste passé, ayant été du 15ème siècle au 19ème siècle un point important du trafic des esclaves. Son histoire tumultueuse, passant successivement sous les dominations portugaise, néerlandaise, anglaise et française, se reflète dans son architecture. Encore aujourd’hui, vous retrouvez les quartiers sombres réservés aux esclaves contrastant avec les riches maisons des marchands. Classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1978, l’Île de Gorée porte un témoignage poignant de l’exploitation de l’homme par l’homme, mais elle est aussi un site prônant la réconciliation.

H comme Hivernage : le climat du Sénégal est de type tropical, marqué par une saison sèche et une saison humide. Cette dernière s’étale sur les mois de juin à septembre et est appelée « hivernage » au Sénégal. Elle se caractérise par de violents orages et des pluies diluviennes endommageant les pistes. La meilleure saison pour se rendre au Sénégal court de novembre à mars. Le climat est alors relativement sec et les températures sont encore douces et très agréables.

I comme îles de la Madeleine : le Parc national de l’archipel des Îles de la Madeleine, au large de Dakar, est un paradis naturel préservé. L’île principale, Sarpan, est bordée de formations rocheuses spectaculaires et de belles plages aux eaux cristallines. La faune marine abondante en fait par ailleurs un endroit idéal pour pratiquer la plongée sous-marine et le snorkeling. Grâce à sa beauté naturelle et à sa biodiversité, l’archipel de la Madeleine est une destination très appréciée des amoureux de la nature et des amateurs de paysages époustouflants.

J comme Joal-Fadiouth : Joal-Fadiouth est une commune du Sénégal composée de 2 villages bien distincts : Joal et Fadiouth. Un pont de bois relie Joal, situé sur le continent à Fadiouth, qui occupe une petite île au cœur du delta du Saloum : l’île aux coquillages. Celle-ci tient son nom de son paysage étonnant, formé d’innombrables coquillages marins qui s’accumulent ici depuis des siècles. Les voyageurs peuvent explorer l’île à pied ou en faire le tour en canoë. Il est par ailleurs à noter que la population de Joal-Fadiouth est en grande majorité chrétienne (environ 90% des habitants), ce qui est tout à fait exceptionnel pour le pays. La commune est un autre symbole de l’harmonie qui règne au Sénégal entre les diverses confessions, les chrétiens et les musulmans partageant le même cimetière.

©Curioso.Photography

K comme abbaye de Keur Moussa : fondé en 1962 par des moines bénédictins, le monastère de Keur Moussa est un havre de paix, de méditation et de musique liturgique. L’abbaye s’inspire à la fois des traditions monacales chrétiennes et des traditions sénégalaises. Les moines de Keur Moussa sont ainsi célèbres pour leur chant grégorien africain, qui ajoute une dimension unique à leurs célébrations.

L comme Lutte sénégalaise : la lutte sénégalaise, appelée Làmb en wolof et njom en sérère, mélange techniques de lutte et rituels ancestraux. Elle est une composante essentielle du patrimoine culturel du pays. Les lutteurs sont ici des icônes respectées et les compétitions rassemblent des milliers de spectateurs dans des arènes parfois improvisées. Pour y assister, vous pouvez vous rendre aux stades Léopold Sédar Senghor ou Demba Diop de Dakar qui accueillent régulièrement des compétitions de lutte sénégalaise.

M comme Mar Lodj : Mar Lodj est une belle petite île qui abrite 3 villes peuplées principalement par des pêcheurs. La population, accueillante et chaleureuse, est composée de membres des trois religions musulmane, chrétienne et animiste qui vivent ici depuis des siècles en parfaite entente. Au cœur de la ville principale de l’île, 3 arbres symbolisent cette harmonie : depuis des temps immémoriaux, un fromager, un rônier et un caïlcedrat entremêlent leurs racines et leurs troncs en signe de paix éternelle entre les 3 religions. Symbole de l’harmonie possible entre les hommes, Mar Lodj est aussi une île aux plages de sable fin et à la nature bien préservée. Elle se situe dans le delta du Siné Saloum, où abondent mangroves et bolongs. Son exploration vous entraîne de merveille en merveille.

N comme Parc national du Niokolo-Koba : le Parc national de Niokolo-Koba, traversé par le mythique fleuve Gambie, est un véritable sanctuaire de la biodiversité sénégalaise et africaine. Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il abrite une variété remarquable de grands mammifères, notamment des lions, des léopards, des crocodiles et des buffles. Les vastes savanes, les montagnes et les rivières ont créé ici un écosystème unique au monde. L’exploration du parc se fait en général en safari, ce qui permet d’approcher au plus près la nature sauvage.

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O comme Ousmane Sow : l’artiste sénégalais Ousmane Sow (1935-2016) est resté célèbre pour ses sculptures monumentales en bronze. Celles-ci sont les reflets de la richesse de la culture sénégalaise et captivent par leur élégance et leur profondeur. Ouverte en 2018, la Maison d’Ousmane Sow, à Dakar, vous entraîne à la découverte de la vie de l’œuvre de cet artiste hors norme qui a su transcender les frontières de l’art contemporain.

P comme Parcs nationaux : le Sénégal possède 6 parcs nationaux et 4 réserves naturelles. Les parcs les plus connus sont sans doute ceux du Niokolo-Koba, du Delta du Saloum et de la Basse-Casamance. D’autres méritent toutefois votre visite. Par exemple, le Parc national des oiseaux du Djoudj attire chaque année des milliers d’oiseaux migrateurs, dont des flamants roses, des ibis et des pélicans. Classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il dispose de vastes zones humides qui offrent un habitat vital pour ces espèces. Il est possible de visiter ce parc à l’occasion d’une excursion en bateau pour un moment inoubliable. N’hésitez pas à parcourir notre programme de voyage qui vous fait découvrir les parcs nationaux et réserves du Sénégal !

Q comme Quais : le Sénégal est un pays résolument tourné vers l’Atlantique. Ses quais et ses ports installés le long des côtes jouent ainsi un rôle essentiel dans son économie, pour la pêche comme pour le commerce maritime. L’immense port de Dakar se divise en 4 zones, dont un port de pêche et un port autonome doté d’équipements ultramodernes destinés aux échanges commerciaux. Les allers-venues des énormes bateaux entrant et sortant du port constituent un spectacle impressionnant !

R comme Religion : actuellement, 95% de la population sénégalaise est de confession musulmane, contre 4% de chrétiens et 1% d’animistes. Ces derniers sont surtout présents dans le sud-est du pays. Le Sénégal est considéré comme un modèle de cohabitation harmonieuse entre les différentes religions, comme le symbolisent l’île de Mar Lodj et le pèlerinage de la Basilique Notre-Dame-de-la-Délivrande de Popenguine, organisé aussi bien par les chrétiens que par les musulmans locaux.

S comme Saint-Louis : Saint-Louis-du-Sénégal est une ville chargée d’histoire et de charme, classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Fondée par les Français au 17ème siècle à la convergence du fleuve Sénégal et de l’océan Atlantique, elle a su conserver son architecture coloniale. Ses rues pavées sont des itinéraires de promenade particulièrement agréables, à la découverte des bâtiments colorés et du pont Faidherbe qui permet d’accéder à l’île de Ndar. Saint-Louis est aussi renommée pour son festival annuel de jazz qui a lieu chaque année à la fin du mois de mai. Découvrez Saint-Louis et le nord du Sénégal !

T comme Pays de la Teranga : ne vous étonnez pas si, à votre descente d’avion, vous êtes accueilli par une phrase peut-être sibylline : « bienvenu au Pays de la Teranga ! ». Il s’agit ici tout simplement de l’un des surnoms du Sénégal. Le terme teranga est issu du wolof teer qui désigne l’accueil réservé à l’autre. La Teranga est un mode de vie, une suite de valeurs incluant l’hospitalité, le respect et le goût du partage. Elle exprime donc tout simplement le bonheur de vivre ensemble !

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U comme UNESCO : 7 sites du Sénégal sont classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi eux, 4 sont des sites naturels. Les 3 autres illustrent les 3 époques importantes de l’histoire sénégalaise. Les Cercles Mégalithiques de Sénégambie témoignent ainsi de la sophistication des civilisations africaines installées dans la région à l’époque néolithique. L’île de Gorée est un vestige de la première colonisation marquée par la traite des esclaves, tandis que l’île de Saint-Louis est une illustration de la longue emprise coloniale française qui perdura jusqu’en 1960.

V comme Vainqueur de la CAN 2022 : en 2022, le Sénégal a remporté pour la première fois la Coupe d’Afrique des Nations de football, après avoir été finaliste en 2002 et 2019. Les Lions de la Teranga, selon le surnom des joueurs de l’équipe de football masculine sénégalaise, ont connu leur première heure de gloire à la Coupe du Monde 2002, lors de laquelle ils sont parvenus à éliminer la France, championne du monde sortant, avant de se hisser jusqu’en quart de final.

W comme Wolof : bien que le français soit la langue officielle du Sénégal, bien d’autres dialectes sont parlés par les différentes ethnies. Le plus répandu est le wolof, parlé par environ la moitié de la population. D’autres langues coexistent : le sérère, le diola, le malinké, le poular et le soninké. Si le français tient le premier rôle dans l’éducation, l’administration et les médias, chacune des autres langues est valorisée non seulement au niveau local, mais aussi par le pouvoir central.

X comme Xalam : le xalam est un luth traditionnel sénégalais. Sa taille est variable, de même que le nombre de ses cordes (4 ou 5 en général). Il se joue en pinçant les cordes, mais le musicien a également la possibilité de s’accompagner en tapant des coups secs sur la caisse. Le xalam est idéal pour participer au mbalax, rythme musical typique du Sénégal, popularisé à l’international par Youssou N’Dour. Enfin, le xalam est aussi l’instrument emblématique du griot, dont les chants égayent les cérémonies locales.

Y comme Yassa : le yassa fait partie des mets iconiques de la cuisine sénégalaise. Il s’agit d’un plat de viande (souvent du poulet) ou de poisson mariné dans une sauce à l’oignon et au citron, accompagné de riz. La cuisine sénégalaise a été influencée par les différentes ethnies locales, ainsi que par les gastronomies arabe et française. Elle marie habilement les ingrédients locaux, principalement le riz, les légumes et les épices, pour créer une cuisine riche et variée dont les plats les plus emblématiques sont le thiéboudienne (riz au poisson) et le mafé (ragoût de viande dans une sauce d’arachide).

©Александр Катаржин

Z comme Zébu : le zébu, parfaitement adapté aux climats chauds, joue au Sénégal le même rôle que le bœuf dans la culture européenne. Il est utilisé pour la traction et la viande, et se révèle donc essentiel pour les agriculteurs qui disposent de peu d’animaux domestiques capables d’évoluer sous le climat sénégalais. La faune sauvage, en revanche, est d’une diversité spectaculaire. Des éléphants aux lions, en passant par les crocodiles et les antilopes, elle est une source de fierté nationale. Les nombreux parcs nationaux du pays assurent la protection de ces espèces et permettent aux voyageurs de les observer dans leur habitat naturel, en toute sérénité.